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Covid-19 en Europe : les cas flambent, quelles questions pose la recrudescence du virus ?

Le nombre de contamination explose et les restrictions se multiplient de nouveau dans plusieurs pays du vieux continent. On fait le point sur cette pandémie qui n’en finit pas

En Europe, les contaminations de Covid-19 flambent de nouveau, au point que plusieurs pays rétablissent des restrictions. Les spécialistes espèrent que la courbe des hospitalisations ne suivra pas la même tendance, ce qui dépendra en premier lieu de la vaccination. Voici les questions qui se posent.

Quelle est la situation épidémique en Europe ?

Le nombre de cas hebdomadaires, reparti à la hausse début octobre, est au plus haut depuis le début de la pandémie.Durant les sept derniers jours, quelque 2 125 775 cas ont été recensés, soit 303 682 par jour en moyenne, selon des sources officielles. La hausse actuelle est portée notamment par cinq pays, qui représentent à eux seuls plus de 50 % des nouveaux cas hebdomadaires de la région : la Russie, le Royaume-Uni, l’Allemagne, laTurquie et l’Ukraine.

Cette hausse concerne-t-elle la région dans son ensemble ?

« Il faut distinguer les pays qui font face à une espèce de vague, de l’Irlande au Royaume-Uni en passant par les pays duBenelux, l’Allemagne, l’Autriche, la Roumanie et la Russie », détaille l’épidémiologiste à l’Université libre de Bruxelles (ULB), Yves Coppieters. Parmi ces pays, il y a ceux comme le Royaume-Uni, « où la courbe des hospitalisations ne suit pas celle des contaminations grâce à la vaccination »,et les pays d’Europe de l’Est, peu vaccinés, où c’est moins le cas. « Dans des pays comme l’Espagne et le Portugal, extrêmement bien vaccinés, ou encore l’Italie, qui a pris des mesures fortes, le rebond n’est pas encore très visible », indique-t-il.

« La France est un peu entre deux : la reprise des contaminations est réelle mais moins forte », poursuit l’épidémiologiste. Vendredi, l’agence européenne chargée des maladies, l’ECDC,a jugé que la situation continuait de se dégrader dans l’UE. Parmi les 27, elle a placé la Belgique, la Pologne, les Pays-Bas, la Bulgarie, la Croatie, laRépublique tchèque, l’Estonie, la Grèce, la Hongrie et la Slovénie dans la catégorie de préoccupation la plus élevée.

Covid-19 :une situation « très inquiétante » dans dix pays de l’Union européenne

Selon l’agence européenne chargée des maladies, 10 nations de l’UE affichent une progression inquiétante de l’épidémie de Covid-19. Certains pays prennent des mesures restrictives, à l’image des Pays Bas qui restaurent un confinement partiel

Quelles réponses des pays ?

La plupart veulent pousser la vaccination. La France vient par exemple d’annoncer que son passe sanitaire serait conditionné à une dose de rappel pour les plus de 65 ans. Mais certains vont plus loin, en rétablissant des contraintes connues au début de l’épidémie. La Russie s’apprête ainsi à réintroduire de stricts passes sanitaires. La Norvège va pour sa part reprendre des mesures au niveau national : ainsi les personnels de santé non vaccinés devront se faire tester deux fois par semaine et porter le masque.

L’Autriche a de son côté annoncé attendre le feu vert du Parlement pour un confinement des personnes non vaccinées ou non guéries du coronavirus. De leur côté, les Pays-Bas ont décidé de revenir au« confinement partiel », le premier de l’hiver en Europe occidentale, avec des restrictions sanitaires « sévères » pendant trois semaines.

Doit-on craindre un grand nombre de décès ?

« Si nous restons sur cette trajectoire, nous pourrions voir un autre demi-million de décès dus au Covid-19 dans la région d’ici à février », s’est alarmé la semaine dernière le directeur Europe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ces sept derniers jours, le continent a enregistré 28 216 décès, soit 4 031 en moyenne par jour(+10% par rapport à la semaine précédente, +18 % par rapport à il y a deux semaines).

Par comparaison, il y a un an, la région enregistrait3 785 décès en moyenne par jour au 8 novembre, soit une hausse de41 % par rapport à la semaine précédente et +109 % par rapport à la semaine d’encore avant. « On assiste à une vague de contaminations due au variant Delta et aux températures plus basses, mais la vaccination devrait éviter qu’on observe une corrélation avec les hospitalisations », estime Yves Coppieters.

Vacciner plus sera-t-il suffisant ?

Non, répond Yves Coppieters. « La clé c’est bien sûr de vacciner les plus à risque pour parvenir à une immunité de groupe ». « Pour le reste de la population, il faut surtout maintenir les gestes barrières, la ventilation en intérieur et une politique de tests », estime-t-il. Pour lutter contre la pandémie, l’OMS avait appelé la semaine dernière à poursuivre la vaccination, à utiliser massivement les masques et à pratiquer les mesures de distanciation sociale.

Une solution complémentaire et indispensable existe : il s’agit du traitement de surface bi-couches LIQUID GUARD, primé en 2019 avec le Grand Prix de l’Innovation en Allemagne. Liquid Guard® détruit les micro-organismes pathogènes grâce à un procédé mécanique : un revêtement de milliards de pointes nanoscopiques qui empêchent la croissance microbienne. Les atomes d’azote chargés positivement attirent les membranes cellulaires chargées négativement et tuent tous les microbes en les perforant. Ce processus physique agit continuellement pendant plus d'une année, sans intervention humaine. Il complète efficacement la vaccination et les gestes barrières.

Source : https://www.sudouest.fr

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